Philippe Becquelin alias MIX & REMIX a su garder le sens de la dérision et un humour corrosif dans cet art qu'il exerce depuis 10 ans à Infrarouge , donc ce livre en son honneur est pour lui redire combien on l'aime lui et ses dessins :)
C'est un homme aux prises avec un dédale de couloirs, avec un labyrinthe qui va en se rétrécissant, que nous présente l'auteur de Julius Acquefacques, série dont le tome 6, Le Décalage, vient de paraître. Au fur et à mesure, il prend conscience du fonctionnement de ce monde, Labyrinthum, qui semble se resserrer autour de lui comme un étau.
Il s'agit de la quatrième Patte de Mouche de Marc-Antoine Mathieu à L'Association, après Le cœur des ombres, La voiture symétrique, et La Mutation dont l'Association édite pour l'occasion une version corrigée !
Déjà connu depuis 1964 pour sa série Les 4 As créée avec Georges Chaulet, François Craenhals, passionné de longue date par le Moyen Age, lance Chevalier Ardent en 1966. Immédiatement adopté par les lecteurs du journal Tintin où paraissent ses aventures, le personnage devient vite un classique de la bande dessinée d'inspiration médiévale. François Craenhals animera ses aventures jusque dans les années 2000 à raison d'une vingtaine d'albums, tous publiés chez Casterman.
Cette oeuvre importante, dont le scénario rebondit d'album en album, fait aujourd'hui l'objet d'une nouvelle édition sous la forme d'une intégrale d'inspiration vintage en 6 volumes, dont voici le deuxième tome. La publication de l'intégrale s'étendra de l'automne 2013 jusqu'à l'été 2015. Chaque volume, d'une pagination de plus de 200 pages et assorti d'un dossier inédit de Stéphane Caluwaerts, rassemble 4 tomes des aventures de Chevalier Ardent. Le tome 6 sera consacré à l'ensemble des récits courts. L'ensemble bénéficie d'une présentation à la fois vintage et rénovée : dos rond, nouvelles maquettes de couverture, etc.
Une nouvelle vie pour une oeuvre patrimoniale. Le volume 2 de l'intégrale rassemble La Harpe sacrée, Le Secret du Roi Arthus, Le Trésor du mage et La Dame des sables.
Échaudé par les mensonges et les manipulations de l'avocat Maître Merzin, et persuadé que son idylle avec Aurélie est vouée à l'échec, Sidoine reprend la route une fois encore. Sur son chemin, il se retrouvera plongé malgré lui au cœur des premières batailles de la Grande Guerre. Cet événement fera la lumière sur son passé et révèlera sa véritable personnalité... Ordas et Galland offrent un dernier voyage dans les pas du fils de l'officier, empreint d'éclat et de mélancolie, dans cette France qui bascule peu à peu dans l'horreur de la guerre.
Cinq ans après la parution d'Alpha... directions (primé au festival d'Angoulême), Jens Harder reprend le fil de son grand œuvre et livre les 368 pages très attendues de Beta... civilisations (première partie).
Alpha résumait quatorze milliards d'années de vie sur la Terre, depuis le Big Bang jusqu'à l'apparition des premiers hommes ; Beta prend la suite, s'intéresse à l'évolution des hominidés sur quatre millions d'années et zoome sur 30 000 ans d'histoire des civilisations humaines, jusqu'au début de l'ère chrétienne. La matière est si riche qu'il faudra deux volumes pour en venir à bout.
Dans cette première partie, Jens Harder aborde des sujets tels que le développement des primates, l'invention du feu, l'apparition du langage, la sédentarisation, l'architecture, l'élevage, le développement des cités, l'émergence et le déploiement des différentes formes d'art.
Fidèle à sa méthode, il organise un kaléidoscope d'images (2353 exactement !) empruntées aux sources les plus diverses (peintures rupestres, tableaux anciens, illustrations, vignettes de BD, cartes, diagrammes, photographies, images de films, animations informatiques, etc.). Le sens, inépuisable, naît des rapprochements inattendus entre ces visions hétéroclites qui bâtissent la somme des rêves, des idées et des représentations nées de l'aventure humaine.
Le volume 2 de Beta, prévu pour 2020 au plus tard, se concentrera sur l'histoire des deux derniers millénaires.
Tous les contes commencent par « Il était une fois... » Mais celui-ci n'est pas comme les autres...
Belle vit avec ses deux soeurs et son père, un riche commerçant, dans une petite ville portuaire. D'une nature solitaire, elle passe son temps à rêvasser dans les livres, lorsqu'elle n'est pas obligée de se plier aux désidératas de ses aînées, narcissiques et jalouses. Il est vrai que, malgré ses allures de «garçon manqué», elle est d'une grande beauté dont elle n'a pas conscience.
Un jour, le village est attaqué par un bateau volant d'où descendent des démons cornus venus voler les mauvaises âmes. Alors que ses soeurs sont prises à parti, leur père s'interpose, s'attirant les foudres de la bête. Par amour et dévotion envers sa famille, Belle lui demande de les épargner en échange de sa vie. Le démon accepte, et Belle embarque à ses côtés sur le navire volant où elle rencontre leur chef, la Bête...
Dans un futur proche où la population est broyée par un régime liberticide...
Lynn et Floréal sont finalement renvoyés sur Terre. Les autorités leur donnent pour mission de retrouver Eugène Warnier, un ancien biologiste de renom qui s'est réfugié dans la clandestinité. Pour s'assurer de leur succès, Lynn se voit injecter le virus qui a justement tué son mari ! Ils ont cinq jours pour débusquer Warnier et obtenir l'antidote... Pendant ce temps, les rebelles démarrent l'impression en masse du conte philosophique Metronom' pour le distribuer aux citoyens sous le regard de Radcliffe, l'agent du gouvernement infiltré chez eux...
Captivés par le travail au crayon de plusieurs auteurs, l'employé du Moi a décidé de les rassembler au sein d'un ouvrage. Le crayon est l'outil de l'hésitation, du repassage. Démocratique et spectaculaire par son absolue accessibilité et sa richesse plastique.
Ce livre a été mis en chantier sous la forme de trois binômes d'auteures.
Joanna Hellgren et Amanda Vähämäki s'attardent sur deux femmes qui, à un moment charnière de leur vie, voient s'ouvrir un univers parallèle dans leur quotidien. Avec sensibilité, les deux auteures dévoilent les failles et la détermination de leurs héroïnes.
Noémie Marsily et Julie Delporte ont tissé leurs récits à partir du souvenir commun d'une balade en canoë. Sous leur trait vif et coloré, ce souvenir devient une singulière relation épistolaire entre un Bernard l'ermite et une jeune fille déboussolée.
Aisha Franz campe une jeune femme fuyant une relation amoureuse incertaine et qui revit un épisode de la jeunesse de sa grand-mère. Dans le récit de Joanna Lorho, une petite fille interpréte à sa manière la mort tragique de son oncle, dont le corps a été emporté par les flots. Deux histoires qui nous entrainent chacune au bord de la mer et dans lesquelles il est difficile de distinguer fantasme et réalité.
Si les duos se sont facilement accordés, rien ne garantissait que l'ensemble offrirait plus qu'une juxtaposition de récits. Mais ceux-ci s'entrelacent et se répondent en de multiples échos par une forme de grâce qui tient de l'alchimie.
Ô Cruelle est le roman choral des intrigues amoureuses, des drames d'amour, des rencontres hasardeuses et d'un mystère qui plane au-dessus d'une forêt.
Qu'ils prennent l'avion, le train ou choisissent la marche à pied, les personnages de Nadja, tous auscultés avec la même finesse, sont conduits dans une nature mystérieuse. Les jeunes filles discutent alanguies sur les rochers, les couples adultères se dissimulent dans les sous-bois. Au bout du voyage, une maison où l'on ignore les fantômes et les machins bizarres.
"Le rêve chemine linéairement, oubliant son chemin en courant. La rêverie travaille en étoile. Elle revient à son centre pour lancer de nouveaux rayons." Ceci, c'est Gaston Bachelard qui le disait, mais c'est ainsi que Nadja, dans un ciel étoilé, met en scène ce récit où cruel est le mystère et cruelle la nature humaine.
Traduit de l'espagnol par Vanessa Capieu
Espagne, été 1963. Francisco Granado et Joaquin Delgado, deux militants anarchistes, sont condamnés à tort et sous de faux prétextes pour tentative d'attentat contre Franco. Dans cet album impeccablement documenté et habilement construit, où la touffeur de l'été madrilène participe de l'atmosphère tout à la fois exaltée et oppressante, les auteurs retracent le concours de circonstances qui a conduit à l'échec du projet d'attentat et à la condamnation à mort des deux protagonistes, tout en convoquant des symboles de l'imaginaire basque pour apporter un éclairage nouveau aux événements et mêlant personnages historiques et de fiction afin de dénoncer l'injustice criante – mais non isolée – dont Granado et Delgado ont été les victimes.