Pas facile la vie de futur héros. C'est ce que se dit tous les matins Hercule en pensant aux 12 travaux qu'il n'a pas encore pu réaliser. Pour nettoyer les écuries d'Augias ou étouffer le Lion de Némée, un peu d'aide ne serait pas de trop. Le hic, c'est que ses copains sont déjà pas mal occupés par un certain Jason dont la tâche est de retrouver la Toison d'Or. À cette époque où les missions ne manquent pas, Héros de la Mythologie antique est un vrai travail d'avenir !
Stefano Ricci, alors qu'il est en train de faire son service civil, en tant que secouriste, écrit presque tous les jours à son amoureuse, Anke, qu'il surnomme Petitétoile. Il lui décrit ses journées, les trajets effectués, les paysages traversés, les saisons qui passent. C'est comme un journal intime. Il lui raconte aussi ses rêves nocturnes, dans lesquels son quotidien et des souvenirs, récents ou de l'enfance, forment une nouvelle dramaturgie, où sont présents son père, sa mère, son oncle et aussi Anke. Et il dessine des histoires. La sienne, où il se transpose en Stefano le lapin et l'ambulancier, Renzo, avec lequel il travaille, en singe. Il y a aussi l'histoire de Bruno, l'ours sauvage blessé par un chasseur qui est sauvé par une jeune fille (Anke), puis par un sanglier qui, le découvrant presque mort près d'une voix ferrée, alerte son ami Manfred. Ce dernier étudie et s'occupe des sangliers depuis près de 20 ans ; il comprend leur langage (Manfred s'inspire d'Heinz Meynhardt qui a réellement étudié les sangliers). Manfred raconte à Bruno, ce qu'il a vécu après la chute du Mur de Berlin alors qu'il avait 22 ans. C'est la fin de la RDA, l'ancienne Allemagne de l'Est, et les débuts du capitalisme. Et celle du mécanicien, qui répare son ambulance, et qui se remémore sa vie dans les forces aériennes italiennes pendant la Seconde Guerre mondiale. Ou encore, celle du père du chasseur qui a blessé Bruno, au sinistre passé de fasciste. Ces deux histoires s'appuyant sur des témoignages familiaux... Des histoires d'humains et d'animaux qui se croisent, qui ont en commun de changer au gré de leurs pérégrinations.
Hortense, sur sa falaise, tient son journal intime. Elle y raconte combien c'estdur d'être une sur cinq, une parmi la multitude. Que va-t-elle devenir ? Architecte de monuments éternels ? Chirurgienne de maladies incurables ? Et si c'était comédienne ? Pour cela, il faut une présence, une voix, de la mémoire et de l'entraînement. Alors elle referme son journal, quitte sa falaise, et elle fonce.
Berlin, 1964. Tobias, étudiant ouest-allemand ne supporte pas ce « mur de la honte » au cœur de la ville. D'autant que de l'autre côté, il y a sa jeune sœur qui rêve de passer à l'Ouest. Aidé par son meilleur ami, puis rejoint par d'autres volontaires désireux de faire exfiltrer leurs proches, il entreprend de creuser un souterrain long de 140 mètres au nez et à la barbe des gardes est-allemands.
Sacha, jeune pilote de la ligne d'Aéropostal New Pearl-Alexandrie, a la surprise de découvrir deux passagers clandestins : une jeune fille nommée Coline accompagnée de Typhon, son chat ailé. Et comme une nouvelle ne vient jamais seule, les voici traqués par des dirigeables militaires. Pour les tirer de ce mauvais pas, Coline utilise un étrange objet qui déclenche une incroyable tempête...
La plus grande partie des espèces vivant sur Terre se trouvent... sous la mer ! Et la plupart sont vraiment extraordinaires ! Vous voulez savoir de quelle façon fulgurante chasse la squille mante ? Comment l'exocet parvient-il à voler sur près de 200 mètres ? Comment le baleineau se débarrasse-t-il de ses poux ? Vous vous demandez à quoi sert chaque nageoire ? Et d'abord, est-ce que les poissons ont besoin de boire ? Ce n'est pas en restant sur la terre ferme que vous le saurez, alors enfilez vos palmes et votre tuba et plongez avec nous dans l'univers fascinant des animaux marins.
Miriam, juive hongroise qui a fui le nazisme et est, 65 ans plus tard, new-yorkaise, est bouleversée et se sent trahie quand son fils lui annonce qu'il va s'installer à Berlin avec sa compagne suédoise. Le comble de l'ironie est que pour cela, il serait de bon ton qu'il acquière la nationalité de sa mère et être ainsi reconnu comme citoyen européen. Tous ses terribles souvenirs et traumatismes refoulés remontent à la surface, rendant pour elle la décision de son fils inacceptable, inconcevable. Même sa propre mère ne comprend pas l'ampleur de sa stupeur/ réaction. Miriam jette dans un premier temps les formulaires de naturalisation de son fils, avant de les remplir, et décide de se rendre au vernissage d'une exposition de ses planches, au musée juif de Berlin. Et elle joue le jeu, entreprenant un régime pour rentrer dans son tailleur, se faisant blanchir les dents, pratiquant son yoga en regardant les chaînes de tv allemandes, elle est même hystérique quand l'irruption du volcan islandais menace de compromettre son voyage... Mais sur place, elle somatise et se rend malade. Puis, avec une mauvaise foi assumée — qu'elle compte bien exploiter à fond dans son livre — elle s'étonne, s'énerve même, de l'efficacité allemande, de la qualité de leurs petits déjeuners, de la beauté de leur design... Et pourtant, peu à peu, de guerre lasse, se laissant aller, acceptant les bienfaits du temps qui a passé, elle glisse doucement de la colère à l'apaisement
Après le succès des premiers tomes des aventures de Camomille, voici une nouvelle série de gags qui met en scène notre jeune cavalière au centre équestre de Margot-les-bains, cette vieille ferme dont les occupants se battent pour joindre les deux bouts. Humour, poésie, tendresse sont au rendez vous.
L'odyssée d'un petit groupe d'enfants tout au long des années de la Grande Guerre. Le deuxième volume d'une tétralogie.
Lucas, Lucien, Luigi et Ludwig : quatre des pensionnaires de l'orphelinat de l'abbaye de Valencourt en Picardie, et que tout le monde, par commodité, surnomme les Lulus. Leur univers a volé en éclats au cours de l'été 1914. Totalement isolés à l'arrière des lignes allemandes lors du déclenchement de la guerre, ces quatre inséparables bientôt rejoints par une autre réfugiée, Luce, 13 ans, ont dû en urgence apprendre à survivre dans un environnement soudain devenu très hostile. Réfugiés dans une cabane en forêt, les Lulus doivent en outre gérer l'inconnue que représente l'unique adulte de leur petit groupe : Hans, un soldat allemand devenu leur prisonnier. Contre toute attente, celui-ci s'avère un compagnon conciliant, trop heureux d'échapper au conflit et à ses combats sanglants. Une sorte de paisible bonheur sylvestre finit même par prévaloir au fil des mois, tandis que la guerre s'enracine dans l'année 1915. Mais combien de temps une telle parenthèse peut-elle se perpétuer, alors que l'horreur rôde si près d'eux, en lisière de leur petit monde miraculeusement préservé ?
Sur une plage, un homme est en proie à une crise. On appelle les secours, et l'homme est conduit dans une clinique. Dans ses affaires, les psychiatres découvrent des dizaines de dessins stylisés représentant un arbre sec et une station-service. Comme deux obsessions reproduites à l'infini. L'homme, Silvano Landi, est un écrivain qui n'écrit plus. À l'approche de ses cinquante ans, ces deux obsessions sont autant de comptes qu'il règle avec sa vie. C'est dans une station-service isolée, une nuit, que sa femme l'a quitté, emmenant avec elle leur fille. C'est depuis ce temps qu'une voix obsédante résonne dans sa tête : « C'est là que tout a commencé à se dégrader. » C'est là que ses amours, celui de sa femme, celui de sa fille, se sont perdus. Ailleurs, sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale, dans le no man's land qui sépare les belligérants, se dresse un arbre sec et solitaire. Près de l'arbre sec, dans un trou d'obus, un soldat pense à la femme qu'il aime et à son enfant qui l'attend. Et c'est cette pensée d'amour lumineuse et cristalline qui le maintient en vie. Le soldat s'appelle Landi, lui aussi. L'aïeul de l'écrivain ? Ou bien un double possible du héros de cette histoire ?