En se replongeant dans son ancien journal intime, une femme revit par le souvenir une période turbulente de sa vie. En 1990, elle quitte Stockholm pour aller étudier dans l'école d'art d'une petite ville située au bord de la mer, au nord du pays. Là-bas, elle connaîtra de nombreux doutes quant à sa vocation artistique, tiraillée entre les voies contradictoires de la peinture de paysage et de l'art contemporain. Mais 90 % de son temps sera consacré à l'amour, un domaine dans lequel elle a tout autant de difficultés à trouver son identité, entretenant simultanément une relation avec une autre fille, sa colocataire, et avec un homme plus âgé, l'un de ses professeurs.
Avec beaucoup d'acuité, Anneli Furmark dévide le fil des interrogations d'une jeune femme moderne en quête d'elle-même.
Espèce de petit(e) pervers(e) ! Oh, ce n'est pas la peine de regarder derrière, c'est bien à vous que je m'adresse ! Vous qui, appâté(e) par le patronyme douteux du héros de cet ouvrage, vous qui vous en êtes saisi(e) avec avidité, le front moite, la main poisseuse et la bave aux lèvres.Vous qui étiez sûr(e) d'y trouver une orgie de stupre, de lubricité, de luxure, et de nez qui coulent où vous prélasser sans vergogne ! Eh bien n'ayez pas honte, car vous aviez raison ! Sauf que cette salvatrice débauche de vices ne sera le fruit que votre imagination entraînée par les délires incroyables et le dessin magistral du grand Gotlib, roi de l'humour glacial et sophistiqué. Alors n'accablez pas le vieux héros. Car nous sommes tous des Pervers(es) Pépères(Mémères).
Un ex-libris + un cahier couleurs inédits offerts avec cet album.
Je vous préviens, ça sera assez douloureux. Ha, ha ha, je ne suis pas une mauviette !
Cette petite nature c'est Jean-Christophe, le personnage dessiné par Chauzy sur des scénarios de lui-même, Lindingre et Anne Barrois. Ce deuxième tome poursuit l'exploration des petites blessures physiques et mentales de cette pauvre bête de Jean-Christophe comme dit l'auteur, qui peut se permettre de le dire puisqu'il s'agit en fait un peu (beaucoup) de lui ! Il ne s'agit pour autant pas que de lui mais de tous les quadras-citadins-séparés qui se reconnaîtront dans ces moments de solitude, angoisses de vieillir et quête de l'âme-soeur .
Monsieur Chauzy ?
Oui?
Jouer le rôle d'un minable, c'est votre objectif dans la vie ?
Elles s'appellent Chloé, Leila et Agnès. Elles sont nées la même année, le même jour peut-être. L'une s'embrase comme un feu follet, l'autre aborde le rivage d'une mer du sud, la troisième apparaît dans les cris, déjà, du sentiment d'abandon. L'une est fille de fille-mère, l'autre de jeune Maghrébine, l'autre encore de bourgeoise pressée. Et les pères ? Ils esquivent, de gré ou de force, les tout premiers regards que leurs filles ne demandent qu'à fixer sur eux. Les hasards et les nécessités d'un sourire, d'une grimace, d'un regard ou d'un silence font se rencontrer les trois filles, à quatre ans, dans un même quartier d'une capitale, Paris sans doute. Elles vivent leur enfance les yeux levés dans la quête d'un sourire maternel, les yeux baissés dans l'incompréhension parfois, souvent du monde si étrange des adultes, les yeux humides d'un bonheur vécu comme une récompense, les yeux secs d'une rage qui enfle, les yeux noyés dans le chagrin d'un drame incompréhensible. Mais toujours, toujours, les yeux de l'une plongés dans les yeux de l'autre dans la reconnaissance de la seule fratrie qu'elles se désirent, celle de l'amour partagé. Elles ne se quitteront plus.
« Tu vois man, la vie est une agitation globale terriblement complexe et il n'y a que la proximité de la mort qui peut t'en apporter la révélation ». La proximité de la mort, ou peut-être la lecture de Pacush Blues ?
En marge du monde des humains, dans la crasse et les ordures, vivent les rats de Pacush Blues. Après s'être attaqué à l'intolérance, l'égoïsme, la manipulation, la xénophobie et tous ces petits bonheurs de la vie en société, dans ce nouveau tome Ptiluc amène ses rats à plonger dans les méandres d'une réflexion philosophie sur l'essence de la vie, et les réactions et désirs paradoxaux que cela entraîne !
Paradoxe de l'envie de solitude et du besoin des autres, de la binarité entre la lumière éblouissante et de l'obscurité enveloppante, du désir de vivre en pleine conscience et de la tentation de se laisser glisser sur l'existence sans même savoir le jour qu'il est…
Et puis la mort, la maladie, la vieillesse; est-ce une malédiction, un aboutissement ou un passage?
Notre héros déglingué est taraudé par ces questions existentielles depuis qu'il a pris l'habitude de discuter avec l'âme chevillée au corps en décomposition d'un de ses congénères…
À la manière des cobayes de laboratoire, observez dans quelles turpitudes vivent, survivent et meurent les rats de Ptiluc, vous en apprendrez sans aucun doute beaucoup sur vous-même !
Dans un univers sombre forcément propice à l'humour noir, dans des pages somptueuses où l'abstraction côtoie la déconnade, cet auteur majeur nous tend un miroir déconcertant sur notre humanité. Heureusement que Kant et Sartre n'avaient pas pensé à faire de la BD avant lui… !
Enfin, Claude Serre ne disait-il pas de l'œuvre de Ptiluc : « C'est beau ! C'est simple, on dirait du Proust ! Mais en mieux dessiné... » ?
Album atypique réalisé par l'auteur suite au suicide de son père, dans lequel les dessins, rappelant l'illustration pour la jeunesse, contrastent avec la violence du propos.
Emmanuelle est étudiante en lettres modernes le jour, Supersexy la nuit. De jour, elle est timide, incapable de décrypter les signaux de séduction, croyant obsessionnellement au grand amour. De nuit, elle est somnambule et devient une vraie héroïne positive, libre, qui te sauve du mauvais porno.
Elles sont girondes, mignonnes à croquer et terriblement sexy. Un album coquin qui cartoone. Fluide Glamour, tout le charme de l'humour.