Dans une France rongée par la montée de l'antisémitisme, les scandales financiers et l'esprit de revanche, l'espion Esterházy ignore qu'à l'ambassade d'Allemagne, une femme de ménage va livrer aux services secrets français les morceaux du bordereau qu'il a jeté après avoir écrit aux Allemands. Pourtant, il ne sera pas inquiété. L'État major accusera et condamnera un officier juif : Alfred Dreyfus.
Au milieu d'une nature cruelle et ses créatures hostiles, l'homme est la proie de tout, et surtout de lui-même.
Dans cette anthologie en deux tomes, nous découvrons une facette encore méconnue en France de l'oeuvre de Taniguchi : l'époque où, nourri de bande dessinée européenne, il s'essayait à la BD de genre en y insufflant ce qui est aujourd'hui encore sa marque de fabrique : un immense talent de raconteur d'histoires
Duane et Cameron, deux vieillards portés sur la bouteille qui survivent en pillant les cimetières, passent de village en village. Pour justifier leur errance, ils disent être à la recherche de la mère de Cameron, une guérisseuse. Mais entre Claire Woodward, la belle et dangereuse magicienne dont Duane est amoureux, et les Grands Gobelins embusqués à la croisée des chemins, leurs déambulations ne sont pas dénuées de dangers.
Aimée a tout pour plaire aux notables de Bléville : jeune, belle et veuve, elle s'intègre rapidement dans la sociabilité de cette ville de province rongée par l'habituel cocktail d'histoires de fesses et d'histoires de fric qu'on garde entre soi. Aimée observe. Elle attend la crise inévitable, celle qui finit toujours par éclater. Alors elle pourra enfin jouer franc jeu avec tous ces pourris, et les faire payer, dans tous les sens du terme. Car ce que personne ne sait, c'est qu'Aimée est une tueuse professionnelle...
Une adaptation fidèle et magistrale du roman de Manchette, dont on retrouve le sens implacable de la narration et une finesse psychologique qui range Fatale parmi ses romans les plus sombres et les plus marquants. Après La Princesse du sang, Max Cabanes poursuit son travail d'adaptation d'une oeuvre qu'on ne se lasse pas de redécouvrir, et à laquelle il donne une dimension inédite.
«On est forcément plus près de la vérité en slip»
Johnny est maintenant LA vedette en slip léopard que s'arrache tout Hollywood. Il enchaîne les premiers rôles. Mais au gré de ses rencontres – en particulier féminines –, il s'éloigne peu à peu de Jane. Certes, l'arrivée de Boy, un enfant qu'ils recueillent et qui partagera un temps l'affiche avec son père, redonne de l'air au couple, mais ce répit sera de courte durée. Car Hollywood est une autre sorte de « jungle »...
Suite et fin des aventures de Johnny Jungle ! Un récit drôle, décalé et émouvant, par les auteurs de Lincoln, teinté dans ce second volume d'un soupçon d'amertume puisque nous assisterons à la chute du personnage après avoir fréquenté les cimes de la gloire.
Le premier tome a reçu le Prix spécial du Jury au festival LyonBD 2013.
Ce dixième volume de l'intégrale des aventures de Buck Danny réunit deux aventures en diptyque : "Alerte atomique", "L'Escadrille de la mort", et "Les Anges bleus" suivi du "Pilote au masque de cuir".
Là encore, l'actualité mondiale se dessine en filigrane, notamment dans le premier diptyque qui reprend une des préoccupations majeures de l'époque : les dangers de la bombe atomique. Le second diptyque se concentre davantage sur la psychologie des personnages et les prouesses techniques des appareils qu'Hubinon dessine avec un réalisme soigné. On y retrouve également la redoutable Lady X, métamorphosée à la suite d'interventions de chirurgie esthétique, qui tente de mettre des bâtons dans les roues de Buck Danny et de ses pilotes membres des "Blue Angels". Publicités, couvertures et illustrations agrémentent cette intégrale, commentée par Patrick Gaumer dans un dossier introductif.
La réécriture jouissive et moderne d'un film culte !
Le jour d'Halloween, Lizbeth quitte son mari et ses deux enfants pour accompagner son frère, Leland, à la sacro-sainte visite de la tombe où sont enterrés leurs parents adoptifs. Mais à peine arrivent-ils au cimetière qu'ils se font attaquer par un groupe de morts vivants ! Après une longue course-poursuite, Lizbeth et Leland trouvent refuge dans un hôtel sordide qui va se révéler être le seul rempart contre une horde de zombies avides de chair fraiche. Car l'épidémie s'est généralisée et plusieurs grandes villes sont déjà dévastées. Pas sûr que Lizbeth arrive à retrouver son mari et ses enfants en vie...
Créateur du mythe du zombie moderne, le cultissime film La nuit des morts vivants est ici remis au goût du jour par Istin et Bonetti dans une adaptation rythmée à grand spectacle, qui n'oublie pas d'explorer en profondeur la psychologie des personnages.Tremblez, mortels !
Alors qu'il hiberne dans son terrier, Chlorophylle est réveillé en sursaut. Il est invité par le Roi Mitron 1er à se rendre sans attendre à Coquefredouille. Un nouveau complot en vue ? Non, il s'agit cette fois de venir assister à l'avant-première d'un film inspiré de ses exploits. Mais, comme toujours à Coquefredouille, les attentats ne sont jamais loin.
En enquêtant sur les activités suspectes d'une de ses sociétés, spécialisée dans le traitement des déchets toxiques en Afrique, Dantès met au jour une combine qui implique à la fois des responsables politiques et des hommes d'affaires véreux prêts à tout pour s'enrichir. Mais alors qu'il s'apprête à découvrir la vérité - et que le scandale menace -, Dantès est poignardé. Sa vie ne tient plus qu'à un fil.
De retour de croisades, Sigwald découvre avec effroi Crozenc en ruines. Le château et l'ensemble du domaine familial ont été saisis et sont désormais possession royale. Le jeune chevalier décide donc de se rendre chez sa sœur, Mahaut, à Toulouse, dont le comté vient également de passer aux mains du roi de France. La ville attend l'arrivée de son représentant, le sénéchal de Carcassonne Eustache de Beaumarchés. Là, Sigwald découvre que Mahaut fréquente un riche marchand, Raimon Castenet, dans le but de retrouver sa noblesse perdue...
À travers l'épopée de Sigwald de Crozenc, Michel Pierret, à la plume et au pinceau, peint avec force et précision toute l'âpreté de la société médiévale.