Bienvenue à Crowtown… C'est là que nous retrouvons notre cher inspecteur, appelé à l'étranger pour enquêter sur un cas très particulier. Il s'agit en effet de chercher à savoir si sa compatriote, l'affriolante Mademoiselle Morane, nurse de son état, a véritablement commis les horribles crimes qui lui sont imputés. Une nouvelle occasion pour Canardo de prouver son talent. Comme à son habitude, il ne négligera aucune piste et ne reculera devant aucune méthode pour nous mener au dénouement. Chapeau, Canardo ! Pourrons-nous jamais nous lasser de la gouaille, du culot et de la folie de ce canard fumant et trépidant ? Sokal nous donne encore une fois l'occasion de savourer son humour et sa joie de vivre !
Le Canardo nouveau est arrivé, dans une enquête toujours plus riche en ironie et en humour noir. Le célèbre canard détective, s'il boit et fume toujours autant, se méfie dorénavant des petites poulettes qui ont su si bien le mener en bateau par le passé (voir La Nurse aux mains sanglantes). Juré, on ne l'y prendra plus, un canard averti en vaut deux !
Dans cette histoire, Raspoutine, depuis la Sibérie, cherche à retrouver sa fille qu'il pensait disparue à jamais afin de satisfaire sa quête d'immortalité. Canardo rencontre par hasard cette fille, chanteuse de cabaret qui répond au prénom d'Alexandra. Cette dernière, après avoir été mise au courant de l'existence de son père, cherche à le rejoindre. Canardo, qui se trouve là par hasard, se propose de l'aider dans son entreprise et de l'accompagner en Sibérie.
Chez Fredo, c'est le rendez-vous des buveurs invétérés. C'est là que Fernand avait sa fameuse bouteille au format tellement démesuré qu'il était le seul à pouvoir vider d'une traite. C'est là aussi que Canardo vide des verres au format plus modeste mais en quantités suffisamment déraisonnables pour oublier ses soucis.
Canardo est donc au comptoir, passablement saoul, quand une nouvelle chanteuse se présente pour remplacer Alexandra (voir "La marque de Raspoutine"). Elle a de la voix, la nouvelle. Dommage qu'une très vilaine toux vienne régulièrement secouer son petit corps frêle.
Même Bronx, le simplet du village, ne va pas rester insensible au chant de Lili. Ca va même tellement le remuer, le Bronx, qu'il va se retrouver avec du sang sur les mains. Et ce ne sera pas le sien.
Qui a dit que la musique adoucit les mœurs ?
Dans le brouillard et le froid de la Transvodkanie, une roulotte avance péniblement. Avec un curieux équipage : un vieil homme, un singe costumé qui rêve à son Afrique, une jeune fille mystérieuse et une bête sanguinaire et aveugle enfermée dans une cage.
Lorsque surviennent les loups, chacun comprend que tous ne survivront peut-être pas. Et inévitablement, les plus monstrueux se découvrent une solidarité...
Canardo, attablé devant une bouteille à moitié vide comme à son habitude, rencontre un des survivants. Le singe lui parle très vite de l'étrange créature enfermée dans la cage. Venue de Sibérie, recueillie agonisante au bord d'un lac, avec des yeux qui brillent comme de l'or glacé, et une marque sur le front, comme deux éclairs noirs...
Et là, Canardo a peur. Car Raspoutine est de retour !
Une révolution en Amerzone. Une de plus. Et un président supplémentaire qui goûte le sol et les balles dans le corps avant de céder la place à dirigeant forcément éphémère.
Une amnistie générale pour fêter la prise de pouvoir. C'est tout ce qu'il fallait au vieux Valembois pour s'extirper de la geôle dans laquelle il était enfermé. On lui fait tout de même comprendre qu'il est indésirable et qu'il va devoir aller explorer la civilisation. Parce que l'Amerzone veut repartir à zéro et que Valembois a fricoté avec l'ancien régime.
Mais il ne veut pas partie, Valembois. Pas avant d'avoir tiré au clair une vieille histoire à laquelle il pense depuis trop longtemps. Ce mythe des oiseaux blancs, il en est sûr, ce n'est pas qu'une histoire pour faire rêver les enfants d'Amerzone.
Alors il part à leur recherche pour les découvrir et faire rêver le monde entier.
Canardo est engagé pour retrouver la fille d'un paysan, kidnappée par une faction armée du pays voisin, le No Man's Land, en pleine guerre civile. Canardo part à la recherche de la jeune fille à bord de sa nouvelle Cadillac et accompagné d'un journaliste déprimé en quête de scoop et d'héroïsme.
Aéroport de JFK aujourd'hui, une cinquantaine d'ex-tueurs du KGB atterrissent sur le sol américain, mandatés par la CIA, pour mener à bien une mystérieuse opération secrète. Ce débarquement a-t-il un rapport avec le passé de Floyd Whitman, quand en pleine guerre froide, il était parvenu à tisser des liens entre la mafia russe et les services secrets américains, dans le but avoué de noyer le communisme sous des flots de dollars.
Alors que les tueurs de l'ex KGB débarqués en force aux États-Unis, se cachent, attendant le déclenchement d'une opération secrète, Floyd Whitman remonte la piste de ses dangereux souvenirs d'agent secret, sur les traces de la mafia russe, et de son ancien amour, Lovna. Plongée passionnante dans les arcanes de la Guerre Froide et implacable thriller sur la décrépitude de l'empire américain, Black Op est devenu en moins de trois ans, la série référence de l'espionnage en bande dessinée.
Cinquième et avant-dernier tome de l'une des plus ambitieuses séries d'espionnage de la bande dessinée. Sur 30 ans et 5 continents, Floyd Whitman, agent de la CIA va plonger dans les bas-fonds de la politique américaine et notamment son alliance contre nature avec la mafia russe. Construit avec la précision d'une mécanique d'horlogerie, le scénario machiavélique de Stephen Desberg est magnifiquement servi par le trait nerveux et élégant d'Hugues Labiano.